Surélévation – bélvédère

La maison date de 1952. De style nantaise, son volume est composé de deux niveaux sur terre-plein et d’un comble aménagé – dans un second temps.

Le projet consiste à surélever le comble de la maison pour y loger deux chambres et une salle de bain. Côté rue la corniche est conservée, de sorte que la dalle nantaise projet se situe au même niveau que l’existant. Le pan sur rue à forte pente (44°) vient équilibrer les proportions de la maison.

Situées au nord, les chambres s’ouvrent sur le Cens. Côté jardin la surélévation assume un dératellement de 225cm. La ligne de faîtage s’en trouve désaxée.

Côté rue, le projet modifie très peu la perception de la toiture, l’insertion est donc équivalente à l’existant. Côté jardin, la surélévation est perceptible. Son insertion est maximisée par le parti-pris architectural : de considérer la surélévation comme élément unique en toiture, à la Mansard. Le terrasson est composé d’une pente faible (16°). Le brisis est à la verticale. La volumétrie du toit est à deux pans à l’instar des maisons en continuité.